Alexandre NICOLA, RÊVEUR D’AMBIANCES !
Quand on rencontre Alexandre Nicola, on est frappé par son énergie, concentrée, généreuse. Aujourd’hui gérant de la société Agenceur Décorateur Nicola (ADN) il est de ces entrepreneurs qui ont « la niaque ».
Du bon au beau
Issu du milieu de la restauration, Alexandre Nicola occupe divers postes en salle ou en cuisine jusqu’à celui, prestigieux, de chef de cuisine dans des palaces ou des restaurants étoilés. Il travaille à Paris dans le premier bistrot de Christian Constant, Le camelot. En 2011, de retour à Strasbourg, Patrick Dinel lui confie, 2 ans et demi durant, le poste de chef de cuisine du Bistrot du boulanger ainsi que le soin de moderniser la décoration intérieure et extérieure. Le résultat est si réussi que le Bistrot reçoit un Bib Gourmand Michelin en 2013. Malgré ces succès et la confiance des restaurateurs avec lesquels il travaille, Alexandre Nicola n’est pas encore prêt à se lancer, il laisse son projet murir.
Une nouvelle voie, une autre vie
En 2013, Alexandre Nicola suit un cursus en 1 an qui lui procure un Diplôme d’État d’agenceur, décorateur d’intérieur. Grâce à cette formation intensive, il s’initie aux logiciels InDesign, Photoshop ou encore AutoCAD, entre autres. Cette nouvelle corde à son arc, Alexandre Nicola crée la société ADN dont le siège social se situe à Paris, 91 rue du Faubourg Saint-Honoré.
Désormais à son compte, Alexandre Nicola effectue, notamment, la décoration du salon de thé Christian, rue de l’Outre à Strasbourg. Les matières y sont sublimes et les couleurs subtiles ; les sanitaires sont, eux aussi, ouvragés ; on y trouve des vasques translucides, la marque d’un de ses artisans favoris, Alain Ellouz.
Des artisans et des artistes de grand talent
« Fou de belle matière », Alexandre Nicola est un entrepreneur rigoureux et exigeant qui cherche, par conséquent, les meilleurs collaborateurs possibles. Les moments les plus marquants de son parcours d’entrepreneur sont les rencontres avec certains artisans ou artistes avec lesquels il réalise des pièces. Avec enthousiasme il parle de sa « chance » de travailler avec des ateliers comme la manufacture italienne de tissus Rubelli qui crée des pièces somptueuses dans un esprit « Empire très 18ème siècle » ou des créateurs comme Alain Ellouz qui a réalisé, notamment, les tables et le mur en albâtre rétroéclairée que l’on trouve à La Casserole, un restaurant gastronomique situé rue des Juifs à Strasbourg.
Une esthétique épurée et raffinée
Passionné par le XVIIIème français et l’Asie, Alexandre Nicola agence des atmosphères sur un fil tendu entre ces deux esthétiques. Il évoque comme influence, Jean-Henri Riesener, un ébéniste français d’origine allemande et l’art pictural japonais ; le mur en cuir extrudé de la Casserole ressemble en effet à certaines estampes japonaises des plus fines.
Présent sur Pinterest, Facebook ou LinkedIn où il communique sur ses projets et ses créations, il développe par ailleurs une activité de design, qu’il s’agisse de mobilier (il a dessiné les consoles et les sèche-mains chez Christian) ou de vaisselle de restauration.
Le soutien sans faille du cabinet Chabert
Alexandre Nicola raconte la création d’ADN avec enthousiasme, presque de la gourmandise. Il rencontre Martine Chabert en 2013 pour le montage de sa société, un travail à part entière pour lequel il a grand besoin d’être épaulé. Le suivi complet de son dossier par le Cabinet Chabert est pour lui un vrai soulagement car il entend bien se consacrer exclusivement à son métier de décorateur.
Lorsqu’il explique à Martine Chabert sa volonté de se développer à l’International, celle-ci le pousse à installer le siège d’ADN à Paris ; quand, dernièrement, il décide de travailler avec sa sœur et de la faire entrer dans sa société, c’est encore le Cabinet Chabert qui rédige les statuts. Toujours investie et disponible, Martine Chabert veut d’ailleurs rencontrer les avocats qui s’occupent de la Start up de luminaires qu’il monte actuellement avec Bénédicte Truchard ; elle doit se rendre prochainement à Paris dans ce but.
ADN – Naissance d’un lustre rêvé autour du cristal de roche